Le Covid-19 frappe fort et le secteur de l’emploi en ressent les effets.C’est ainsi que l’Organisation mondiale du travail (OMT) a même émis une prévision de 25 millions de perte d’emplois.
De ce fait, les activités des entreprises doivent continuer et c’est dans cette optique que le télétravail a été établi. Certaines firmes ont pu adopter cette solution, permettant ainsi de protéger les salariés et de limiter la propagation du virus. Malheureusement, il y en a d’autres, comme les centres d’appels, qui ne peuvent pas jouer le jeu. C’est dommage, puisque de nombreux jeunes dans cette filière se retrouvent face à un avenir incertain. On voit ce genre de cas, notamment au Maroc.
Sur le territoire du Royaume marocain, la gestion de la crise Covid-19 est suivie attentivement. En effet, l’Association marocaine de la relation client(AMRC) a mobilisé ses ressources et déployé des mesures préventives. Ce groupe précise donc que la relation client est un secteur qui place l’humain en avant. C’est pourquoi, en plus des mesures sanitaires, ils s’activent pour que le télétravail soit mis en place. Évidemment, dans cette démarche, il faut tenir compte de certaines difficultés techniques qui peuvent survenir.
Malgré tous ces efforts, il y a tout de même des situations critiques. Par exemple, certains employés qui ont reçu des propositions peu alléchantes de la part des donneurs d’ordre à Casablanca. Soit ils démissionnent et obtiennent leur solde, soit ils vont en congé sans solde. Ce genre de solution ne convient évidemment pas. Eh oui, les salariés espèrent travailler à domicile et non pas perdre leur emploi ou leur solde.
Les centres d’appels : les jeunes y construisent leur avenir
Il faut dire que pour les étudiants au Maroc, travailler dans des data centers, c’est avantageux. En effet, ils sont ainsi en mesure d’être indépendant, de financer leurs études et de gagner en expérience. Toutefois, le marché qui évolue change la donne. Eh oui, désormais, les jeunes actifs y voient un moyen d’y bâtir leur carrière.
D’ailleurs, l’an passé, 70 % des offres de recrutement ont été enregistrés dans ce secteur. C’est pourquoi cet ultimatum de « congés forcés » est mal vu de la part de ces étudiants.
Or, selon Me Zakaria Mrini, un avocat spécialiste du droit du travail, les employés ont droit à des congés. En faire une obligation, n’est pas dans la faculté des employeurs. S’ils souhaitent vraiment octroyer des congés, il faudra que cela se fasse avec un accord écrit des salariés à l’appui.
Compte tenu du contexte actuel, le congé sans solde n’est pas une bonne idée. C’est ce que souligne le président de la Fédération marocaine de l’outsourcing (FMO)et du groupe Outsourcia, Youssef Chraibi. Selon lui, il y a d’autres solutions à envisager pour assurer la continuité des activités dans les locaux. Par exemple, il est important de respecter les mesures de sécurité telles que la distanciation sociale recommandée.
Toutefois, autant que possible, il faut privilégier la mise en place du télétravail. Cependant, là encore, il faut prendre en compte des facteurs qui peuvent freiner les installations. Par exemple, il y a ’absence de réseau dans les domiciles de certains collaborateurs ou encore les PC portables en rupture de stock.
Néanmoins, autant que possible, avec ces actions concrètes, les centres de contacts pourront maintenir les emplois et leur trésorerie.
Permettre aux jeunes (ou tout autre salarié) au Maroc de conserver leurs emplois est important. Aussi, les centres de relation client ou de télémarketing doivent analyser toutes les options pouvant les assister.
Chez Maroc Call Center, nous mettons aussi tout en œuvre pour faciliter la traversée de cette crise. De ce fait, nous pouvons vous conseiller sur les mesures sanitaires à déployer sur les sites.
N’hésitez pas à nous appeler au 1 84 79 28 20 ou à nous écrire directement sur notre site Web. Nous vous renseignerons avec plaisir !
Article source : https://telquel.ma/2020/03/20/coronavirus-quel-avenir-pour-les-agents-de-centres-dappels_1673699
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