La première édition d’Afrikonnect, évènement africain de grande envergure, a eu lieu le 22 et le 23 mars au Technopark à Casablanca. Cette plate-forme est proposée par Outlierz Ventures et LaFactory, en partenariat avec StartupYourLife et avec la collaboration du département d’État américain et de la GIZ (soutien allemand). Elle a réuni plus de 300 acteurs (business angels, investisseurs en capital-risque, incubateurs et spécialistes des technologies de pointe) du Nigéria, du Kenya, du Ghana, du Sénégal ou encore de la Tanzanie.
Afrikonnect est un programme qui a pour objectif de favoriser la collaboration entre les grandes entreprises et les start-up prometteuses. Il vise aussi à permettre l’investissement pour les capital riskers sur le Continent Noir. Cette plate-forme a permis plus de cinquante rencontres intéressantes entre de jeunes entreprises africaines à fort potentiel exerçant dans les pays subsahariens, les pays d’Afrique francophone ainsi que quelques leaders marocains dans le domaine financier, l’assurance, l’agriculture et le transport.
Les grosses pointures de l’économie marocaine se sont jointes à l’évènement pour aider les start-up africaines en pleine croissance. La gestion économique nationale et continentale est assurée par le groupe Holmarcom, au côté d’Ismaïl Douiri, directeur général d’Attijariwafa bank, au panelFintech avec la participation de trois jeunes entreprises africaines du Nigéria, du Sénégal et de la Tanzanie dans les secteurs du paiement, de la microassurance et du microcrédit. Ismail Douiri en a profité pour évoquer le programme novateur Smart-UP, accessible à tout le Maghreb qui œuvre au bon fonctionnement de l’écosystème des start-up et de la technologie numérique pour apporter des solutions novatrices en faisant participer les salariés de la banque.
La participation d’OCP Africa a permis d’évaluer le secteur de l’agriculture en matière de produits et services des start-up dans le processus de digitalisation en vue d’améliorer un secteur important pour permettre une croissance accrue au sein du territoire africain, en particulier dans la communication avec les petits agriculteurs. Pour ce qui est du transport, le Royal Air Maroc accentue encore une fois sur l’efficacité du digital en matière de l’expérience client. Il donne également son soutien à la création des entreprises Tech.
Le projet mobilisateur d’Afrikonnect a réuni des start-up prometteuses à l’exemple de l’entreprise marocaine WaystoCap. D’autres entreprises à fort potentiel sont : Jamii (Tanzanie) dans le secteur de la microfinance, Paystack (Nigéria) dans le domaine du paiement, Lori System (Kenya) concepteur de la plate-forme de logistique en Afrique de l’Ouest.
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91 % des professionnels Marocains soulignent l’importance de la sécurité informatique. C’est ce que révèle l’enquête de Kapersky Lab, en partenariat avec le cabinet d’études Averty, sur les comportements et attitudes des professionnels liés à la sécurité informatique au Maroc.
Nous connaissions tous la position prédominante du Maroc dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Après avoir été désigné comme l’une des nations les plus sophistiquées du monde par le rapport Global competitiveness 2015 de Genève, l’Empire chérifien a un nouvel objectif à atteindre : renforcer son implication en matière de protection informatique.
L’étude de Kapersky Lab a été faite en ce sens pour évaluer la situation de la cybersécurité au Maroc. Avant d’aller plus loin, il faut savoir que l’enquête a réuni 714 personnes, âgées de 21 ans et plus. Elles sont réparties sur 40 villes (dont 26,5 % de l’axe Casablanca-Rabat, 12,5% d’Agadir, 9 % de Marrakech et 8 % de Fès) et exercent dans 26 domaines d’activité différents et des entreprises de toute taille. L’ensemble des répondants indiquent qu’ils font usage d’un support électronique dans le cadre professionnel : 46,2 % utilisent des ordinateurs fixes, 28,8 % des ordinateurs portables, 30,1 % ont plutôt recours aux smartphones, alors que 6,9 % utilisent des tablettes.
Pour lutter contre les cyberattaques, une grande majorité des sondés (84.6 %) précisent avoir recours principalement à l’antivirus. Ainsi, 63 % des menaces informatiques les plus fréquentes s’avèrent être des virus contre 21.4 % qui sont des logiciels malveillants et 16.9 % causant la perte de données. Et 21 % des entreprises révèlent avoir déjà subi une cyberattaque.
Il faut noter aussi l’intervention du département de l’informatique dans seulement 50 % des cas des problématiques. Le reste des répondants confient que c’est soit l’utilisateur, soit un prestataire externe de l’entreprise, des collègues ou des connaissances en dehors de l’entreprise qui s’en occupent.
En ce qui concerne les rançongiciels tels que Wanacry et Petya, près de 80 % pensent être susceptibles de ces attaques. Julien Pulvirenti, responsable des ventes pour l’Afrique du Nord, est très concerné et fait un appel contre ces dangers pour la sécurité informatique. Il propose en ce sens de miser sur l’éducation et la formation pour « lutter efficacement contre la cybercriminalité ».
En effet, 40 % des personnes interrogées disent avoir déjà branché sur leurs terminaux des clés USB étrangers et 33 % affirment avoir au moins une fois cliqué sur des fichiers envoyés par des inconnus. De plus, 46 % confient ne pas changer de mots de passe – un facteur qui place directement l’utilisateur dans le collimateur des pirates informatiques. Et près de 30 % ne tiennent pas compte des règles de sécurité, comme lorsque l’on retarde les mises à jour par exemple.
Pulvirenti aspire à ce que « les investissements technologiques et humains en la matière deviennent des priorités.» Selon lui, « internet étant maintenant devenu un pilier de nos existences, la cybersécurité doit faire partie intégrante de l’éducation, tout au long de nos vies, autant d’un point de vue personnel que professionnel ».
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Le Royaume du Maroc, pays du Maghreb situé en Afrique du Nord, fait figure d’eldorado pour les investisseurs du monde entier. C’est pourquoi ils sont nombreux à se tourner vers cette destination pour externaliser leurs activités. Parmi les secteurs phares, en plein essor au sein du territoire marocain, les centres d’appels et BPO occupent indéniablement une place prépondérante.
Considéré par certains comme l’un des plus beaux endroits du monde, le Maroc présente des attraits irrésistibles pour y vivre et pour faire fructifier ses affaires. Outre ses paysages somptueux, ses merveilleuses villes comme Marrakech, un des lieux les plus touristiques du Maroc, Rabat et Casablanca, le pays séduit de plus en plus les entrepreneurs étrangers.
En effet, le pays dispose des meilleurs atouts pour investir et les chiffres actuels parlent d’eux-mêmes ; selon l’agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc, on comptait en 2015 : 300 centres de relations clients, 80 BPO (Business process outsourcing) avec un effectif total de plus de 50 000 personnes.
Il est clair que de nombreuses destinations existent avec des avantages qui mettent le Maroc encore plus en concurrence. Cependant, avec l’ampleur inégalée qu’a prise le Maroc durant cette dernière décennie — notamment en mettant tout en œuvre pour répondre aux défis majeurs que les autres pays peinent à relever —, on peut sans ambages affirmer que le pays a pris une bonne longueur d’avance sur ses autres concurrents.
Voici 5 atouts de taille qui placent le Maroc comme l’endroit incontournable pour réussir son projet d’externalisation.
La proximité géographique est une excellente raison d’externaliser ses activités au Maroc, car cela facilite les échanges entre les collaborateurs et les prestataires de service.
Voilà pourquoi les investisseurs des quatre coins du globe se sont empressés d’exploiter cette terre de délocalisation par excellence. À l’instar des groupes comme Capgemini, Atos Origin, Steria, les centres de relations clients se sont aussi imposés sur les terrains de l’Empire chérifien pour externaliser leurs activités.
Pour ce faire, ils ont choisi les plus grandes villes marocaines telles que la capitale Rabat, Marrakech, sans oublier Casablanca, notamment le Nearshore Park représentant une superficie de 250 000 m² d’espaces bureaux et de commerces.
Le régime politique marocain est une monarchie constitutionnelle avec le roi Mohammed VI à la tête de l’État depuis 1999. Le chef suprême a entretenu de nombreuses relations économiques pour le pays, en l’occurrence celles avec la France.
L’État marocain propose aussi une législation souple en vue d’encourager les investissements venant de l’extérieur. Le développement des centres de relations client est un levier économique pour le pays et le gouvernement prône ouvertement sa croissance. Il présente en ce sens des avantages fiscaux intéressants, comme l’exonération de l’impôt sur les sociétés pendant les 5 premières années, puis un abattement fiscal de 50 % par la suite. De plus, le Maroc propose un taux d’impôt sur le revenu de 20 % uniquement et des subventions sont accordées pour le recrutement et la formation de main-d’œuvre marocaine.
Par ailleurs, la sécurité est parfaitement assurée. Un dispositif appelé « Hadar » (ou vigilance) a été mis en place pour protéger les citoyens marocains et visiteurs étrangers.
Le Maroc possède des infrastructures technologiques de qualité, voire l’un des plus modernes du monde selon un rapport de « Global competitivness 2015 », l’organisation basée à Genève. Ainsi, il reste un véritable pionnier au Maghreb et en Afrique du Nord en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le Maroc possède des ressources humaines de qualité qui se prêtent au développement des métiers de centres de contact.
Pour répondre aux attentes des investisseurs étrangers, des certifications de plus en plus exigeantes sont délivrées. Les jeunes Marocains doivent désormais être très compétitifs pour pouvoir obtenir une place au sein des centres de contact ; le but est d’avoir un niveau adéquat pour concurrencer leurs homologues des autres pays offshore. De plus, des formations continues sont dispensées pour augmenter le niveau de compétences des employés marocains.
Qui plus est, solliciter la main-d’œuvre offre un excellent rapport qualité-prix en comparaison avec celle de la France ; quoi de plus profitable qu’une main-d’œuvre jeune et qualifiée à moindre cout et disposée à évoluer dans ce secteur ! Les Marocains possèdent une expertise reconnue dans les opérations commerciales et marketing. Grâce à leurs solides compétences et leur grande polyvalence, ils sont aptes à effectuer plusieurs missions telles que la téléprospection, la télévente et d’autres missions liées aux métiers de centres de contact.
Avec une population comprenant plus 35 millions d’habitants, plus de 10 millions de personnes maitrisent le français surtout dans les milieux urbains. Le Maroc est également membre de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.
En outre, les Marocains sont ouverts à de nombreuses autres langues comme l’anglais et l’espagnol ; une aubaine pour que les autres investisseurs étrangers puissent développer leur business comme leurs homologues français ou pour les Français qui souhaitent élargir leur clientèle.
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