Les défis ne manquent pas dans l’outsourcing ; ils ont même augmenté depuis 2020 notamment, à cause de la pandémie. Toutefois, au Maroc, l’externalisation des services est plus boostée que jamais. En effet, en termes de compétitivité, ce pays se démarque grandement. On note aussi une belle augmentation dans la création d’emplois. C’est ainsi que le royaume est devenu la destination francophone la plus qualitative d’Afrique.
Il y a 20 ans de cela, l’outsourcing a vu le jour et les centres de contact ont commencé à opérer. Au fil du temps, ce secteur s’est réinventé et a conquis de nouveaux horizons. Aujourd’hui, il a pris ses marques sur le territoire marocain. Or, on ne peut pas dire que cela a été du gâteau, car la concurrence est rude.
Malgré tout, le Maroc a 4 écosystèmes, soit, le CRM, le BPO, le KPO et l’ESO, ce qui constitue 50 % des parts du marché. Résultat : ce pays est un choix indiscutable pour ce qui concerne l’outsourcing francophone.
Notez que la Confédération générale des entreprises du Maroc garde un œil sur le succès de ce secteur. Elle a même opté pour la Fédération marocaine de l’externalisation des services (FMES) en tant que fédération sectorielle statutaire externe. Ainsi, cette alliance a été forgée en vue de résultats prometteurs pour l’externalisation. Entre autres, il y a des perspectives de développement, la cohérence ainsi que les buts stratégiques à atteindre.
Ainsi, selon Youssef Chraibi, l’outsourcing est un secteur solide qui a su faire face à la Covid-19. En effet, le président de la FMES souligne que la crise n’a pas affecté la création d’emplois. Elle est plus dynamique que jamais, notamment chez les jeunes. Voici quelques chiffres pour avoir une idée de ce qu’il en est exactement dans le domaine de l’outsourcing :
2019 : Le Maroc comptait 120 000 emplois au total.
Dans cette même année, ce secteur a généré pas moins de 14 milliards de dirhams de chiffres d’affaires.
2020 : +10 000 postes créés malgré la pandémie
En somme, même si la crise engendre des pressions ici et là, le Maroc peut souffler. Eh oui, il reste le leader régional dans les métiers de l’externalisation. Donc, M. Chraibi ajoute que le pays se trouve désormais au Top 3 des secteurs les plus rentables à l’export.
Cependant, même si les choses semblent aller au mieux, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers pour autant. Effectivement, il faudra assurer une veille permanente du marché pour voir quels sont les besoins évolutifs des donneurs d’ordre.
Le président de la FMES a également parlé de nouveaux métiers liés au Big Data et à l’intelligence artificielle. Ce serait des maillons qui pourraient éventuellement soutenir ces besoins croissants.
Outre la relation client et le BPO, il y a d’autres métiers qui sont externalisés au Maroc. Par exemple, on retrouve le Legal Process Outsourcing, les fonctions ressources humaines ou encore, les fonctions financières. Ils sont exercés dans des centres de services partagés.
Ainsi, les donneurs d’ordres européens considèrent le Maroc comme la destination africaine la plus qualitative. Il est même vu comme étant le leader dans ce secteur. C’est pourquoi c’est un must de fournir de la valeur ajoutée à tous les métiers liés à l’externalisation.
C’est dans cette optique que des mesures d’accompagnements sont mises en place afin de développer davantage le secteur. Cela implique d’aider au développement du dispositif réglementaire concernant le cadre légal du télétravail. Il y a aussi l’établissement d’une charte déontologique et de responsabilité sociale liée à l’outsourcing. Le bassin RH ne sera pas en reste, car sa montée en compétence sera aussi une priorité.
Ainsi, en 2020 avec une hausse dans le taux de chômage, le secteur de l’emploi n’a pas été séduisant. C’est pour cette raison que le fait de se focaliser sur l’outsourcing peut remédier à la situation. Dans la foulée, cela servira à relancer l’économie.
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Lien source : https://www.libe.ma/L-outsourcing-un-secteur-resilient-aux-perspectives-prometteuses_a123830.html
Pour le Maroc, le secteur des TIC représente une véritable mine d’opportunités. D’abord, c’est le secteur le plus dynamique, attirant ainsi des milliards d’investissements provenant de l’étranger chaque année.
Ainsi, le ministère du Commerce et de l’Industrie a annoncé la création de 69 900 emplois au sein du secteur des TIC durant la période 2014-2018. Ainsi, ce secteur se positionne comme étant le troisième contributeur dans la réduction du chômage. D’autre part, durant les trois années écoulées, l’offshoring a renforcé cette image en créant encore plus d’emplois.
Pour cette raison, le gouvernement marocain a lancé des projets de développements tels que le Plan d’accélération industriel 2014-2020 dans ce secteur. Ce plan, qui s’étend sur une durée de six ans, a pour but de déployer des actions concrètes dans les cinq écosystèmes de l’offshoring. Par conséquent, le processus de gestion (BPO), les métiers de la tech (ITO), la relation client (CRM), la R&D (ESO) et l’ingénierie et l’analyses de données sectorielles (KPO) seront optimisés simultanément dans le but d’améliorer le secteur de l’offshoring.
De plus, ce plan permettra d’intégrer les trois piliers de l’offshoring, notamment le CRM, le BPO et l’ITO. Les développements seront ensuite axés sur le KPO et l’ESO pour permettre à la relation client (CRM) de maintenir son niveau de croissance. De cette façon, la création de nouveaux emplois est à prévoir dans le secteur de l’outsourcing.
Au Maroc, le marché du travail dispose de talents aux qualifications principales en middle management. Pour cette raison, les candidats possédant ces compétences sont sollicités pour ces projets de numérisation. De plus, les prestations proposées par le Maroc ne consistent plus de la fabrication d’annuaire téléphonique. Surtout parce que cette tâche est soit automatisée grâce aux nouvelles technologies, ou que les entreprises marocaines, elles-mêmes, la sous-traitent vers d’autres pays. Par conséquent, nous constatons donc l’émergence de nouveaux talents spécialisés dans l’informatique tels que les ingénieurs.
La liste des entreprises recourant aux prestataires basés au Maroc ne cesse de s’allonger. Désormais, les plus grands groupes internationaux y externalisent une partie ou même la totalité de leurs activités. En raison de cette forte demande constante, les prestataires embauchent entre 3 000 et 10 000 téléopérateurs. Les prestations les plus sollicitées sont le BPO, notamment pour le domaine bancaire et celui de l’assurance. Afin d’augmenter l’attractivité du Maroc sur le marché international, le gouvernement envisage de faire construire un centre d’observation de la relation client. Cette institution aura pour but de favoriser les échanges sur le sujet et de permettre une meilleure transmission des connaissances, favorisant ainsi l’émergence d’un plus grand nombre de talents.
Pour revenir au Plan d’accélération industriel 2014-2020, chacun des cinq systèmes aura des projets de développement avec des primes à l’investissement. Les régions visées pour ce projet sont Oujda-Shore Park, Fès-Shore, Agadir, ou en dehors des zones industrielles comme Marrakech. En même temps, cette initiative répond aux attentes du Programme de régionalisation avancée.
Nous constatons donc que ces projets sont d’importance capitale pour le Maroc. Pour cette raison, des incitations fiscales, un guichet unique, l’encadrement d’institutions nationales seront proposées. Contrairement aux autres pays africains, le Maroc a pour but de confier les plus hautes fonctions de son secteur de l’offshoring à ses talents locaux.
Le but de confier les métiers complexes aux talents locaux est de nous réapproprier une grande partie de nos opérations. Une centaine d’emplois est donc garantie à la population marocaine au sein des centres de back-office ou les gestionnaires de contenus représentent des centaines d’emplois (banques, assurances ou réseaux sociaux).
Afin d’atteindre l’objectif fixé, les acteurs de l’IT outsourcing et du nearshoring seront mobilisés pour augmenter l’attractivité ainsi que la compétitivité du Maroc sur le marché international. L’accent sera donc mis sur la position géographique favorable et les fuseaux horaires avantageux pour l’externalisation.
D’autre part, l’ITO est un des cinq piliers de l’offshoring dont le potentiel est en phase de développement. De plus, la main d’œuvre marocaine correspond exactement aux attentes des métiers de la tech. Déjà, de grandes multinationales dans le secteur de l’automobile s’intéressent au potentiel marocain en matière de l’ESO et du KPO. En termes de revenus, ces projets ont des tarifs deux à trois fois plus élevés que pour les prestations de la relation client (CRM). Nous pouvons donc conclure que le Maroc dispose du potentiel adéquat pour se mesurer aux autres pays de l’externalisation.
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Article Source – https://www.lopinion.fr/edition/international/outsourcing-maroc-se-specialise-profils-a-plus-haute-valeur-ajoutee-193318
A Oujda-Shore, l’implémentation de nouveaux centres d’appels progressera de 80% d’ici les trois prochaines années.
Pour célébrer ce grand pas dans le secteur régional de l’offshoring, Oujda hébergera la 16ème édition du Salon International des Centres de Contacts et d’Appels au Maroc (SICCAM). Cet évènement, qui aura lieu les 19 et 20 avril prochain, ouvrira les portes à l’Oriental vers plus de possibilités. Lors de cet évènement, des directeurs de centres de contact, éditeurs de logiciels CRM, équipementiers télécoms et d’ameublements spécialisés seront présents. D’ailleurs, l’expansion de ce secteur pourrait en faire une ressource stratégique et inciter la création d’emplois.
Entretemps, les activités à l’Oujda-Shore ne ralentissent pas. Deux centres d’appels y seront inaugurés. De plus, la firme Notoriety est en phase d’implémentation et emploie déjà 70 personnes. Ce chiffre est prévu de tripler d’ici la fin de l’année 2019.
Par ailleurs, l’organisation ECA Assurances a déjà signé un accord d’engagement pour son implantation prochaine à Oujda. Il a d’ailleurs été convenu des clauses et des avantages dont la société disposera de la région de l’Oriental.
Cet accord a aussi été signé par le wali, le président du CRO, le directeur du CRI, l’ANAPEC, et les chargés d’affaires de la société et de MedZ Sourcing. Cette collaboration visera à redynamiser le secteur de l’offshoring dans l’Oriental au courant de 2019 et 2020.
L’intervention de la wilaya et du CRI est nécessaire afin de favoriser les démarches de réalisation des engagements. De plus, le CRO soutient monétairement la réalisation de ce projet et ainsi reçoit une prime d’emploi de 6000 dirhams pour chaque poste créé. En dernier, l’ANAPEC et l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion de la Formation (OFPPT) assurent la qualification des employés.
Une fois la phase d’implémentation terminée, ces deux centres de contacts emploieront plus de 800 salariés. Grâce à leur positionnement au sein du parc offshore d’Oujda, ils assisteront les call center déjà présents dans les alentours. En effet, la création de 1500 postes est prévue pour 2019 à destination des marchés francophones et Belges.
Lors de l’inauguration de la société Notoriety, le wali de l’Oujda et le directeur du CRI on énoncé leurs points de vue. En l’absence de domiciliation des grandes enseignes, l’offshoring est devenu pour l’Oriental un secteur stratégique porteur de grande contribution.
D’ailleurs, ces deux dirigeants sont en train de réaliser le projet tant attendu qu’est la construction de la 2nde phase d’Oujda-Shore. Cela afin d’attirer les investisseurs étrangers et de répondre aux exigences du marché. Mais aussi d’assurer la création de métiers à durée indéterminée et intéressant pour la nouvelle main-d’œuvre. De plus, des facilités sont mises à disposition afin d’inciter les entreprises multinationales à s’implanter à Oujda. Le but étant de maintenir la création d’emplois dans les industries émergentes du BPO, de l’ITO et des TIC.
Quant au Président du CRO, Abdenbi Bioui, lui, a mentionné toutes les mesures et engagements disponibles dans la région de l’Oriental. De plus, il a évoqué les diverses initiatives prises pour que l’Oriental soit reconnu au niveau mondial pour sa croissance économique soutenue.
Vous aussi vous aimeriez bénéficier des avantages mis à disposition des sociétés dans le secteur de l’offshoring ? En effet, il serait judicieux de confier la gestion de votre relation client à l’expertise des prestataires marocains ? N’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes joignables en permanence sur le +33 1 84 79 28 20. Maroc Call Center est spécialisé dans le domaine des centres d’appels. De plus, nous vous mettrons en relation avec des prestataires les plus adaptés à vos besoins et à votre activité.
Le Royaume du Maroc, pays du Maghreb situé en Afrique du Nord, fait figure d’eldorado pour les investisseurs du monde entier. C’est pourquoi ils sont nombreux à se tourner vers cette destination pour externaliser leurs activités. Parmi les secteurs phares, en plein essor au sein du territoire marocain, les centres d’appels et BPO occupent indéniablement une place prépondérante.
Considéré par certains comme l’un des plus beaux endroits du monde, le Maroc présente des attraits irrésistibles pour y vivre et pour faire fructifier ses affaires. Outre ses paysages somptueux, ses merveilleuses villes comme Marrakech, un des lieux les plus touristiques du Maroc, Rabat et Casablanca, le pays séduit de plus en plus les entrepreneurs étrangers.
En effet, le pays dispose des meilleurs atouts pour investir et les chiffres actuels parlent d’eux-mêmes ; selon l’agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc, on comptait en 2015 : 300 centres de relations clients, 80 BPO (Business process outsourcing) avec un effectif total de plus de 50 000 personnes.
Il est clair que de nombreuses destinations existent avec des avantages qui mettent le Maroc encore plus en concurrence. Cependant, avec l’ampleur inégalée qu’a prise le Maroc durant cette dernière décennie — notamment en mettant tout en œuvre pour répondre aux défis majeurs que les autres pays peinent à relever —, on peut sans ambages affirmer que le pays a pris une bonne longueur d’avance sur ses autres concurrents.
Voici 5 atouts de taille qui placent le Maroc comme l’endroit incontournable pour réussir son projet d’externalisation.
La proximité géographique est une excellente raison d’externaliser ses activités au Maroc, car cela facilite les échanges entre les collaborateurs et les prestataires de service.
Voilà pourquoi les investisseurs des quatre coins du globe se sont empressés d’exploiter cette terre de délocalisation par excellence. À l’instar des groupes comme Capgemini, Atos Origin, Steria, les centres de relations clients se sont aussi imposés sur les terrains de l’Empire chérifien pour externaliser leurs activités.
Pour ce faire, ils ont choisi les plus grandes villes marocaines telles que la capitale Rabat, Marrakech, sans oublier Casablanca, notamment le Nearshore Park représentant une superficie de 250 000 m² d’espaces bureaux et de commerces.
Le régime politique marocain est une monarchie constitutionnelle avec le roi Mohammed VI à la tête de l’État depuis 1999. Le chef suprême a entretenu de nombreuses relations économiques pour le pays, en l’occurrence celles avec la France.
L’État marocain propose aussi une législation souple en vue d’encourager les investissements venant de l’extérieur. Le développement des centres de relations client est un levier économique pour le pays et le gouvernement prône ouvertement sa croissance. Il présente en ce sens des avantages fiscaux intéressants, comme l’exonération de l’impôt sur les sociétés pendant les 5 premières années, puis un abattement fiscal de 50 % par la suite. De plus, le Maroc propose un taux d’impôt sur le revenu de 20 % uniquement et des subventions sont accordées pour le recrutement et la formation de main-d’œuvre marocaine.
Par ailleurs, la sécurité est parfaitement assurée. Un dispositif appelé « Hadar » (ou vigilance) a été mis en place pour protéger les citoyens marocains et visiteurs étrangers.
Le Maroc possède des infrastructures technologiques de qualité, voire l’un des plus modernes du monde selon un rapport de « Global competitivness 2015 », l’organisation basée à Genève. Ainsi, il reste un véritable pionnier au Maghreb et en Afrique du Nord en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le Maroc possède des ressources humaines de qualité qui se prêtent au développement des métiers de centres de contact.
Pour répondre aux attentes des investisseurs étrangers, des certifications de plus en plus exigeantes sont délivrées. Les jeunes Marocains doivent désormais être très compétitifs pour pouvoir obtenir une place au sein des centres de contact ; le but est d’avoir un niveau adéquat pour concurrencer leurs homologues des autres pays offshore. De plus, des formations continues sont dispensées pour augmenter le niveau de compétences des employés marocains.
Qui plus est, solliciter la main-d’œuvre offre un excellent rapport qualité-prix en comparaison avec celle de la France ; quoi de plus profitable qu’une main-d’œuvre jeune et qualifiée à moindre cout et disposée à évoluer dans ce secteur ! Les Marocains possèdent une expertise reconnue dans les opérations commerciales et marketing. Grâce à leurs solides compétences et leur grande polyvalence, ils sont aptes à effectuer plusieurs missions telles que la téléprospection, la télévente et d’autres missions liées aux métiers de centres de contact.
Avec une population comprenant plus 35 millions d’habitants, plus de 10 millions de personnes maitrisent le français surtout dans les milieux urbains. Le Maroc est également membre de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.
En outre, les Marocains sont ouverts à de nombreuses autres langues comme l’anglais et l’espagnol ; une aubaine pour que les autres investisseurs étrangers puissent développer leur business comme leurs homologues français ou pour les Français qui souhaitent élargir leur clientèle.
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