Avec l’avènement des technologies de plus en plus sophistiquées et de la délocalisation des activités, la ville de Fès est devenue une destination incontournable pour le secteur de l’offshore. Actuellement, 30 centres de relations client sont en activité dans la région et comptent un effectif total de 5 000 personnes. Et le parc Fès Shore dispose, à lui seul, de plus de 50 % de l’effectif. Un responsable de la ville confie qu’en 5 ans, ils ont créé plus d’emplois que l’industrie en 20 ans.
Les dirigeants de Fès affichent clairement leur optimisme et révèlent « que la construction de la 2e tranche de Fès Shore est prévue incessamment ». Selon eux, « Fès doit miser sur les secteurs innovants, générateurs de valeur ajoutée et notamment les TIC ».
La région est idéale pour les investissements venant de l’extérieur. En effet, elle possède de nombreux atouts : cinq universités (180 filières), 123 centres de recherches et laboratoires, 101 unités de formation et un institut national de plantes médicinales et aromatiques.
Acticall-Sitel Group, entreprise spécialisée en relations client à distance, a ouvert un nouveau centre à Fès Shore depuis 2015. Avec une superficie de 4 081 m ², le plateau d’Acticall comprend 677 salariés et vise à atteindre au moins 800 en 2018. En vue de répondre au mieux aux besoins de ses clients, le groupe « compte ouvrir un deuxième site à Fès à l’horizon 2019 compte tenu de la bonne performance réalisée par le premier site de Fès », laisse entendre Vincent Couchard, directeur de la filiale de Fès.
Parallèlement, Mohsine Touali, directeur du site CGI Fès Shore, est d’avis que « la ville de Fès a été logiquement choisie pour son bassin d’emploi dynamique avec un vivier de talents du numérique très riche, grâce notamment à l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès (UEMF) ». De plus, il souligne les partenariats stratégiques avec l’université de Fès et l’école INSA Toulouse établie à Fès.
Il faut le noter : CGI est un groupe canadien indépendant de services en technologie de l’information et en gestion des processus d’affaires. La filiale marocaine compte 70 salariés depuis sa création en 2016. Mohsine Touali prévoit 250 salariés d’ici 2019 et se réjouit de « s’inscrire dans la dynamique économique de Fès en tant que première ESN (Entreprise de services du numérique) majeure à y accueillir de nouveaux talents ».
Les éloges sur Fès n’en finissent pas de pleuvoir, cette fois-ci du côté d’Amine Zarouk, directeur de la filiale d’Alten Maroc. Il qualifie la ville comme « un bassin RH abondant et de qualité, un niveau de vie relativement bas par rapport à une métropole comme Casablanca et un turn-over moins important que la moyenne du secteur ». Grâce à l’infrastructure du parc Fès Shore, ce pionnier de l’ingénierie et du conseil en technologie peut relever les défis majeurs et satisfaire aux besoins des clients les plus exigeants.
Depuis 3 ans, Alten Maroc est active sur le territoire marocain et compte aujourd’hui 250 collaborateurs. Les objectifs du groupe sont d’élargir sa clientèle à travers toute l’Europe sur les activités software. Pour ce faire, Zarouk envisage de gonfler son effectif à 500 collaborateurs jusqu’à 2020, et 1000 à terme. Il termine en affirmant que « le parc Fès Shore donne un important avantage en termes de réactivité favorisant une extension rapide ».
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Source : http://www.leconomiste.com/article/1020218-fes-se-positionne-sur-l-economie-du-savoir