La crise sanitaire imposée par la Covid-19 a largement impacté les modes de travail. Le « tout à distance » est ainsi devenu une norme pour éviter la propagation du virus sur le lieu de travail. Même si certaines entreprises marocaines avaient déjà mis le télétravail en pratique, un réel engouement s’est fait sentir pour ce nouveau procéder. A cet effet, de nombreuses entreprises opérant dans la relation client ont basculé vers le tout à distance. Tel est le cas pour les centres d’appels. Les téléagents se sont vus sortir de leurs petites boîtes habituelles pour s’installer à domicile.
Nous vous proposons ainsi de comprendre cette nouvelle vague et comment les centres d’appels au Maroc s’y sont adaptés.
Dire que de nombreuses entreprises se sont tournées vers le télétravail est encore un euphémisme. Les chiffres montrant à quel point les centres de contact et autres s’y sont ajustés sont impressionnants. C’est du moins ce que nous voyons par rapport à l’étude récente du cabinet Rekrute.
Ce dernier estime que 50% des entreprises sont passées en télétravail. Toutefois, il ne faut pas oublier que le travail à distance ne peut pas toujours être appliqué. Et c’est pourquoi Rekrute souligne que dans la plupart des cas ces entreprises ont placé plus de 80% de leurs ressources humaines à domicile. Elles n’ont été que 25% à pouvoir le faire à 100%.
Ceci est temps, l’implémentation du télétravail au sein des centres d’appels n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. A savoir qu’il y a une grande logistique à mettre en place afin que tout puisse fonctionner en harmonie comme si rien n’avait changé. C’est du moins le but pour nos centres d’appels. Nous avons dû mettre en place une coordination au niveau des agents, des encadrants et des supports pour que tout le monde puisse communiquer comme s’ils étaient tous sous le même toit. A ce sujet, l’étude de Rekrute précise que 63% des entreprises ont pu effectuer la transition en seulement quelques jours. Pour les 27% restants, il aura fallu approximativement 2 semaines afin que tout soit mis en place.
Soucieux de votre relation client, vous avez dû remarquer que désormais les échanges entre vos clients et votre entreprise se font davantage via les canaux digitaux. Ainsi, à notre niveau en tant que centre de contact, nous étions déjà en mutation vers des modes d’opérations plus adaptées. La Covid-19 est simplement venue donner un coup de boost à cette transition.
A savoir, que le Maroc compte plus de 80, 000 employés dans le secteur. Et 50% de ces employés sont passé au travail à domicile. Conséquemment, les entreprises telles que la nôtre ont vu les multiples avantages du télétravail. Et bien que les protocoles sanitaires s’assouplissent graduellement, nous ne sommes pas retournés directement à nos habitudes. Nous essayons de trouver une balance entre les deux. Le télétravail s’est montré bénéfique pour nous comme pour nos employés et en gardant une certaine flexibilité nous nous assurer d’être parait à toute éventualité telle qu’une nouvelle vague du virus dans le Royaume.
Quelques inquiétudes se sont soulevées quant à la régulation du télétravail. Etant un nouveau mode d’opération, aucune loi ne réagit encore sur le travail à domicile. C’est pourquoi, les différents acteurs du secteur tentent de trouver des accords pour faire du télétravail une permanence. Dans le but de soutenir la tendance, l’Association marocaine de la relation client (AMRC) a publié récemment 12 engagements pour les professionnels du secteur. Les signataires auront ainsi le devoir de mettre en place de meilleures conditions pour le travail à distance.
Bien qu’il s’agisse là d’un début, l’AMRC précise que cette déclaration n’est pas à confondre avec une loi. L’organisme explique d’ailleurs ; « …nous l’appliquerons en l’absence d’un cadre légal régissant le télétravail. Nous nous engageons à respecter les intentions de la présente déclaration dans la mise en œuvre de télétravail au niveau des entreprises adhérentes à l’AMRC ». Et comme tout cela est encore nouveau, l’AMRC ajoute que cette déclaration verra surement certains changements à l’avenir. Les normes du télétravail se définiront au fur et mesure et les professionnels auront à s’ajuster en conséquence.
Comme vous l’avez vu, il n’y a pas de loi ou de réglementation précise par rapport au télétravail. Toutefois, ce mode d’opération gagne du terrain. Et ce, il semblerait de façon permanente. Comme beaucoup l’ont souligné, la Covid-19 nous a montré les lacunes dans nos modes d’opérations habituelles. Il faut donc être prêt pour tout. Alors si vous aussi vous souhaitez sécuriser votre relation client en ayant recours à des prestataires adaptés, contactez-nous. Vous pouvez obtenir plus d’informations en nous écrivant directement sur notre site. Pour toute urgence, vous pouvez nous joindre au téléphone sur le 01 84 79 28 20.
https://fnh.ma/article/alaune/relation-client-les-operateurs-s-adaptent-a-la-crise
L’offshoring fait couler beaucoup d’encre et ce n’est pas peu dire. À Rabat, par exemple, le 23 avril dernier, une conférence a été organisée par l’APEBI. Il s’agit de la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring. Afin de mener à bien ce programme, elle a eu l’aide de deux autres organisations, AMRC et l’ADD.
À l’ordre du jour : un bilan concernant les chiffres produits dans ce secteur et les perspectives à envisager. Découvrons-en plus !
Lors de la signature du contrat de performance en 2016, des objectifs ont été fixés pour 2020. Il fallait, notamment, créer 60 000 nouveaux emplois directs entre 2014-2020. Puis, pour ce qui est de l’export de services additionnel, 18 milliards de dirhams de CA sont envisagés. Pour finir, il était question d’investissements. En effet, un montant de 1,5 Milliard de Dirhams devraient être drainés.
Pour atteindre ce but, cinq systèmes industriels ont été mis en place dans le secteur de l’offshoring. En voici un aperçu :
Otmane Serraj, le président l’Association Marocaine de la Relation Client (AMRC) a présenté le bilan dans l’offshoring. Selon lui, le cap des 10 milliards de Dirhams de CA à l’export a été atteint en 2018. Cependant, sur la période 2014 – 2020, 18 milliards de Dirhams additionnels sont escomptés. Cela implique qu’il y a encore un long chemin à parcourir.
Il a rajouté qu’en ce qui concerne le secteur de l’emploi direct, entre 2014 et 2018, 69 900 emplois ont vu le jour. Ainsi, l’offshoring se retrouve en 3e position. D’ailleurs, de 2016 à 2018, on constate que ce secteur affiche plus de 51 000 emplois. En outre, pour ce qui est des investissements dans cette branche de l’industrie, les promesses ont été tenues, ou presque. On note qu’il affiche une somme d’un milliard de dirhams, soit approximativement les 1,5 MMDH attendus pour 2020.
Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI est également intervenue lors de cette rencontre. Elle a fait ressortir que l’Offshoring est un secteur porteur et créateur d’emplois pour les jeunes Marocains. Toutefois, il n’est pas exempté de défis, notamment en ce qui a trait à la formation et l’employabilité.
Certes, afin d’atteindre les objectifs fixés pour 2020, les professionnels sont conscients des efforts à fournir. C’est pourquoi une cellule d’animation sera mise en place. Le but sera justement d’atteindre les objectifs. Dans cette optique, un directeur a été désigné pour s’occuper de cette structure. Il coordonnera les divers chantiers. Il faut savoir qu’il y a diverses incitations établies par l’État. Justement, grâce à cette structure, ce sera possible de les connaître.
La structure d’animation des écosystèmes Offshoring 2019-2020 requiert la mise en place d’un plan stratégique. Cette dernière tournera autour de sept piliers et 37 axes :
Donc, ces piliers favoriseront la gestion de l’écosystème. Il sera aussi possible de contrôler son développement et ainsi atteindre les objectifs de 2020. Une fois cette étape franchie, ce sera alors possible de passer à la stratégie suivante.
Vous l’aurez compris, l’offshoring n’en est qu’à ses balbutiements au Maroc. Avec ce bilan positif, 2020 nous réserve probablement plein de surprises encourageantes dans ce secteur. Si vous souhaitez avoir des renseignements supplémentaires, Maroccallcenter.com est à votre disposition. Un coup de fil au 01 84 79 28 20 et nous vous assisterons promptement. Vous pouvez aussi nous écrire directement sur notre site Web. Nous vous mettrons alors en relation avec des prestataires de choix pouvant répondre à vos attentes.
Article source : https://www.infomediaire.net/offshoring-maroc-10-mmdh-de-ca-a-lexport/
Chaque jour, des millions de personnes sont contactées par des agents en centre d’appels. Ces appels proviennent souvent des hotlines, des services d’assistance et autres démarcheurs téléphoniques. A l’autre bout du fil, une personne chaleureuse semble en savoir beaucoup sur vous. Or, très fréquemment, ces agents se présentent sous une fausse identité ou pseudonyme.
Cette pratique est d’ailleurs très mal vue, jusqu’à être confondue pour de l’usurpation d’identité par les plus sceptiques. Pourtant, l’objectif des appels reste honnête. Quoi qu’il en soit, les fausses identités sont utilisées dans presque tous les calls centers.
D’ailleurs, la majorité des services clients est gérée par des prestataires de pays étrangers. De plus, les pays les plus prisés pour les projets d’externalisation sont ceux du Maghreb, Madagascar ou encore l’île Maurice.
Les employés des centres d’appels basés au Maroc sont majoritairement des marocains. Les prénoms que vous retrouverez sont donc principalement Mohammed ou encore Rachida, entre autres. Afin de mettre à l’aise les appelants, les centres de relation client exigent que chaque téléagent se présente sous une identité bien française. Le but est de rassurer l’interlocuteur lors des présentations.
Déjà, la télévente est perçue comme une intrusion dans la vie des gens. Pour que le courant passe plus vite avec le client, des noms typiquement français sont choisis avec précaution. Cette technique apporte plus de cohérence à l’image de l’organisation. Sans ces faux noms, la relation client en serait négativement impactée.
En sus de cela, il arrive parfois que des appels doivent être effectués par un responsable de la compagnie. Faute de temps, cela n’est pas toujours possible. Du coup, ce sont aux téléagents d’effectuer ces appels. Par exemple, on leur donne une liste de personnes à contacter dans un but particulier. Par conséquent, ces agents se font passer pour le directeur ou la responsable de communication. Ainsi, les interlocuteurs se sentent privilégiés croyant qu’un haut cadre de l’entreprise les a contactés en personne.
Même si cette pratique leur est imposée, les agents, eux, n’y sont pas pour autant contre. Prendre des pseudos est pour eux un outil leur permettant d’être plus à l’aise lors du démarchage téléphonique.
Très utiles aux télévendeurs, ces fausses identités leur permettent de faire preuve de détachement face aux insultes. Évidemment, lors des démarchages téléphoniques, il leur arrive de tomber sur des clients mécontents. Par conséquent, ils utilisent ces pseudos pour tenir le coup car ils ne se sentent pas directement visés.
De plus, les téléagents ont un nombre préétabli de personnes à contacter. Par conséquent, l’utilisation des fausses identités permet le bon déroulement des appels. Les clients ne les interrogent pas sur leurs origines. Ainsi, les agents arrivent à atteindre leurs buts plus rapidement.
Saviez-vous que les téléagents sont en fait des téléacteurs ? Eh bien, figurez-vous que si. Voyons donc comment leur rôle est important.
D’abord, il arrive que les centres d’appels exigent que leurs agents à effectuer différentes opérations dans la même journée. En d’autres mots, les téléagents passent des émissions à la réception d’appels. Par exemple, pendant les périodes creuses, les téléconseillers deviennent temporairement télévendeurs, et vice versa. Cette méthode permet d’augmenter leur productivité et leurs compétences.
Toutefois, pour que ces échanges se déroulent au mieux, ces agents doivent être suffisamment à l’aise. C’est pourquoi ils adoptent de multiples identités. Par exemple, c’est ainsi que se présente à vous Marion pour le service de conseil client. Vous la reconnaissez de par son calme et son sens de l’écoute lorsque vous lui expliquez votre plainte. Pour la télévente, vous aurez Hélène, plus joviale tout en étant professionnelle, au bout du fil. Or, dans les deux cas, vous avez en fait affaire à Rachida. Dans les deux cas, le professionnalisme est toujours au rendez-vous.
Inutile de vous étonner, la plupart des téléagents procèdent de la même façon que Rachida. D’ailleurs, c’est grâce à ces fausses identités qu’ils sont capables d’être polyvalents. Car il est très facile de s’embrouiller parmi les différentes campagnes. Ils doivent quand même faire preuves de compétences en fonction du type d’opération. Heureusement, endosser différents rôles leurs permettent d’avoir confiance en eux-mêmes.
Cependant, même si les faux noms sont couramment utilisés, les centres d’appels reconnaissent facilement leurs agents. En effet, chaque téléagent dispose d’une signature électronique. Il est alors facile de les identifier peu importe l’opération qu’ils effectuent.
Comme vous avez pu le constater, les téléagents utilisent les fausses identités comme outil de travail. Donc, nul besoin de s’alarmer, ils n’ont aucune intention de vous arnaquer. Simplement, ils ont des objectifs à atteindre et ne veulent pas s’attarder sur les présentations. Imaginez comment cela complique leur tâche s’ils doivent s’éterniser sur cette étape à chaque appel. Désormais, lorsque vous aurez affaire à des téléagents, soyez plus indulgents envers eux car, après tout, ils ne font que leur travail.
Vous envisagez d’externaliser la gestion de votre relation client au Maroc ? Ou monter votre propre centre d’appels ? N’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes joignables au +33 1 84 79 28 20 ou sinon écrivez-nous sur notre site web. Nous pouvons vous assister dans vos projets d’externalisation ou encore vous aider dans vos démarches pour monter votre centre d’appels au Maroc.
Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des données) sera promulgué ce 25 mai 2018. Mais qu’est-ce donc ?
Il s’agit d’une loi qui donnera plus de libertés aux citoyens de l’Union européenne pour la gestion de leurs données personnelles.
Celles-ci sont, entre autres, le nom, adresse postale, identifiant, adresse mail, IP de l’individu. Les données dites sensibles sont aussi concernées comme la couleur de la peau, les opinions politiques ou encore les croyances religieuses.
C’est une règlementation à caractère extraterritorial, c’est-à-dire qu’elle ne concerne pas seulement les résidents de l’Union européenne. Non, elle englobe tout opérateur indépendamment de sa géolocalisation, qui traite des données des citoyens européens.
Ainsi, le RGPD concerne les entreprises, notamment celles œuvrant dans le secteur de l’offshoring, ayant l’Europe pour marché principal. Le Maroc qui abrite des centres d’appels et divers prestataires travaillant, en l’occurrence, dans la prospection commerciale, en est un exemple. Découvrons-en plus sur l’impact du RGPD dans ce pays…
Le RGPD apportera quelques changements dans les entreprises. Parmi les acteurs qui en seront impactés, on retrouve les sous-traitants, comme les centres de contacts.
Au Maroc, par exemple, cela entraînera diverses responsabilités.
Un délégué devra aussi être choisi. Connu en tant que DPO (Data Protection Officer), il s’assurera que le RGPD est respecté.
Il effectuera une veille constante et supervisera la procédure de confidentialité de la firme.
La gestion de la relation client reposera aussi sur lui. Effectivement, il devra consulter les consommateurs pour connaître leurs décisions concernant l’exploitation de leurs informations confidentielles.
Par exemple, est-ce qu’ils permettront le transfert de leurs données, vont-ils l’interdire ?
Le but du DPO sera, entre autres, de démontre aux clients, prospects, etc., qu’avec le RGPD, leurs données sont sécurisées. De surcroît, aucun des détails les concernant ne sera utilisé sans leur accord.
Pour ce qui est des enfants de 13-16 ans, le règlement s’applique aussi. Eh oui, ces derniers sont moins conscients de leurs droits en matière de traitement de données.
Est-ce que c’est risqué et si oui, quelles sont les conséquences qui peuvent en découler ?
C’est pour cette raison que le RGPD impose une protection spécifique par rapport à eux. Donc, avant de pouvoir traiter les données personnelles d’un enfant, l’autorisation parentale doit être d’abord obtenue.
Conséquemment, être conforme au RGPD ne doit en aucun cas être vu comme une contrainte pour les entreprises, au contraire !
Cela leur permettra d’offrir des services ou produits en toute transparence aux consommateurs. La confiance s’installera, car les clients sur le sol européen se sentiront mieux protégés.
Ensuite, nombreux sont les donneurs d’ordre résident dans l’UE et étant en quête de partenaires étrangers pour leurs projets. Ils seront donc plus enclins à s’approcher des prestataires en offshore à qui ils peuvent se fier.
La Commission Nationale de contrôle de la protection des Données à Caractère Personnel (CNDP) a donc mis sur pied plusieurs ateliers.
Ceux-ci visent notamment à sensibiliser les acteurs du monde de l’entrepreneuriat sur l’importance d’être conforme aux RGPD.
Les pénalités qui résulteront d’une non-soumission à cette loi ont aussi été explicitées.
Par exemple, ceux qui ne respecteront pas le RGPD encourront une amende. Celle-ci sera de 20 millions d’euros ou équivaudra à 4 % du chiffre d’affaires mondial de la firme.
C’est pourquoi les prestataires au Maroc s’évertuent à mettre à jour leurs structures (CRM, logiciels, etc.) qui répertorient les données clients.
Cette révision règlementaire concerne le Maroc et bien d’autres pays (notamment ceux donnant dans la sous-traitance). Elle a pour but de renforcer les droits des individus à l’ère 2.0 et à responsabiliser les acteurs en charge du traitement des informations.
De ce fait, externaliser des projets d’entreprise à un prestataire au Maroc est une bonne idée. Toutefois, avant de vous lancer, appelez-nous au +33 1 84 79 28 20 ou écrivez-nous directement sur notre site. Nous serons à même de vous diriger vers ceux en règle avec le RGPD.