Fès, Rabat, Casablanca. Ces trois grandes villes marocaines, qui à elles seules comptent pour 1/6ème de la population, sont également essentielles dans l’économie de ce pays. Nous verrons que chacune, avec ses spécificités, y joue un rôle important.
La première ville du pays en termes de population et d’activité économique. Zone portuaire internationale , aéroports international et régional, grandes entreprises, Casablanca est, parmi les trois villes, la première dans de nombreux domaines.
Elle compte ainsi pas moins d’une vingtaine de centres d’appels, confirmant le rôle que jouent et la place que prennent les nouvelles technologies de l’information et de la communication au sein de cette ville en particulier.
Le Parc Casanearshore, parc d’activités situé à 10 kms de la ville et inauguré en 2008, regroupe une centaine de multinationales et résume à lui seul la dimension économique de la ville.
De nombreuses entreprises étrangères y ont installé leurs activités et ont trouvé là un terrain propice à leur développement.
Rabat, la capitale administrative, située à moins de 100 kms au nord de Casablanca, beaucoup moins peuplée (un peu plus de 500 000 habitants, contre plus de 3 millions pour sa voisine du sud, regroupe les grands services de l’Etat (ministères, administrations nationales), ainsi que les représentations diplomatiques. Si son activité économique est loin d’être comparable à celle de sa grande voisine, Rabat a cependant un rôle considérable de par les services de l’Etat qu’elle concentre.
Ici aussi, les call centers ont une place importante, puisque la ville en compte pas moins d’une vingtaine. De plus, les nombreuses grandes écoles, de droit, d’économie, ainsi que l’université internationale font de cette ville un vivier de compétences où se forme la jeunesse marocaine.
De nombreux rabâtis (habitants de Rabat) viennent d’ailleurs à Casablanca pour y travailler et vice-versa. La ville est donc attractive, ne serait-ce qu’en termes de flux de population locale, et ce grâce notamment aux différents services et écoles supérieures présents sur son territoire.
Située à l’intérieur des terres, à 180 kms de Rabat, Fès ne bénéficie pas du littoral maritime qui font la réputation de Rabat et de Casablanca et d’autres villes du littoral marocain. Elle dispose cependant d’autres atouts non négligeables, dont celui d’être considérée comme la capitale culturelle du Maroc. En effet, si Casablanca est la capitale économique, Rabat la capitale administrative, Marrakech un haut lieu du tourisme, Fès se distingue par son côté culturel très marqué.
La ville possède en effet une partie ancienne (« Fâs al Bâli »/ « le vieux Fès »), et une partie nouvelle, (« Fâs al Jadîd », ou «la nouvelle Fès »), qui font sa particularité. Fondée au 8ème siècle, elle possède une histoire très riche du point de vue islamique.
Plus peuplée que Rabat mais moins que Casablanca, elle compte de nombreuses écoles religieuses qui en font un pôle spirituel très important.
Du point de vue économique, Fès compte également de nombreux centres d’appels, au moins autant que ses deux concurrentes, tous regroupés dans la ville moderne (ou Fès al Jadîd), plus propice à l’implantation de tels services.
Qu’il s’agisse de Fès, de Rabat ou de Casablanca, chacune de ces villes vous accueillera à sa façon, de la meilleure des manières. A vous de choisir laquelle de ces villes vous attire le plus, et de faire votre choix en toute connaissance de cause.
Ce petit tour d’horizon des grandes villes du Maroc vous a convaincu ? Alors n’attendez plus. Que ce soit pour externaliser votre service client ou créer votre propre centre d’appels, contactez-nous. Nous serons ravis de vous répondre.
Ecrivez-nous sur notre site ou laissez-nous vos coordonnées, nous vous répondrons dans les plus brefs délais. A bientôt !
Le 8 mai prochain, l’hôtel Grand Mogador accueillera la 4e édition du symposium « Fibre Optique et Bâtiments Intelligents ». Cette année, c’est la connectivité avancée au service de l’attractivité des territoires qui sera au cœur des débats. Cet évènement est coorganisé par Orange Maroc et AOB Group avec l’aide du Ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme de l’Habitat et de la Politique de la ville.
Le très haut débit sera à l’honneur lors de ce symposium. En effet, celui-ci étant soutenu par les leaders de la fibre optique, notamment 3M et CIMELECT, OFS ainsi que Reichle & De-Massari et Nexans. Autant dire que cela n’augure que du positif pour le Maroc, car c’est justement l’impact du haut débit sur le territoire marocain qui sera traité. Le rôle du haut débit dans le renforcement de la marque Maroc sera également évoqué.
Lors d’une conférence de presse, Fayssal Soulaymani, directeur de business unit fixe Orange-Maroc, a déclaré : « ce rendez-vous annuel constitue une réelle opportunité pour créer un courant d’affaire entre les donneurs d’ordres et les fournisseurs télécoms ».
Cette 4e édition du symposium est donc attendue avec impatience. Il faut également souligner la participation de très grandes pointures internationales et nationales du monde de la connectivité. Entre autres, on pourra y croiser le Dr Peter Shultz, co-inventeur de la fibre optique. Ceci est donc une formidable opportunité pour le Maroc qui pourra proposer plus de centres d’appels grâce à une excellente connexion à très haut débit.
Ce n’est pas la peine de chercher plus loin, il vous suffit de prendre contact avec nous directement sur notre site web. Vous pouvez également nous joindre par téléphone au +33 1 84 79 28 20. N’hésitez pas à poser toutes les questions afin de choisir le meilleur prestataire pour une meilleure externalisation de vos activités.
https://lnt.ma/connectivite-avancee-coeur-de-4e-edition-symposium-de-fibre-optique/
Plusieurs règles sont à respecter en relation client pour améliorer la satisfaction clientèle. Les téléconseillers doivent les maitriser sur le bout des doigts en vue de véhiculer une image positive de l’entreprise. Pour se conformer à ces règles, voici 5 erreurs que les téléconseillers ne doivent pas faire afin de maintenir une bonne relation client.
L’écoute active est une des qualités indispensables en relation client. Déroger à cette règle peut nuire à l’interaction avec le client. Il est parfois difficile d’écouter sans interrompre, mais c’est une condition sine qua non dans le domaine de la relation client. Si vous avez bien écouté et compris la demande du client, vous pourrez mener un bon entretien et lui proposer les meilleures solutions en fonction de sa requête.
Il n’y a rien de pire qu’une attente trop longue. La réactivité est un atout maître dans ce métier pour apporter les informations nécessaires au client dans les meilleurs délais. Pour éviter les longs moments de silence, demandez-lui de patienter et surtout n’oubliez pas de lui donner la raison pour laquelle vous lui faites attendre.
L’utilisation de termes techniques peut entacher la relation client. Le client a besoin d’informations claires pour résoudre son problème. Parallèlement, un langage trop familier n’est pas professionnel et peut nuire à la réputation de l’entreprise. Utilisez un langage simple et évitez les expressions familières.
Chaque client est différent, chaque demande est différente et il est nécessaire de s’adapter selon les différentes situations. Le client aime le contact humain attentif plutôt que les autres canaux de communication et il faut lui montrer qu’il a raison de faire confiance à ce service. Si vous lisez votre script machinalement, vous serez perçu comme un conseiller qui frise l’amateurisme. Votre discours doit être retranscrit de façon dynamique et naturelle. Prononcez le nom du client lorsque vous communiquez avec lui, cela démontre votre attention à son égard.
Éviter un problème ne fera que l’accentuer et risque de ternir (encore plus) la réputation de la marque. Il faut plutôt répondre à cet avis négatif tout en apportant une solution. Les avis négatifs peuvent vous aider à améliorer le service et augmenter la satisfaction clientèle. Vous devez aussi vous assurer que cette solution fonctionne et que le client est satisfait de ce que vous lui avez proposé. Le client doit être rassuré avec votre intervention et vous devez vous assurer que vous avez bien répondu à sa demande et que tout est clair avant de prendre congé.
Pour éviter ces erreurs, le téléconseiller doit être bien formé. C’est pourquoi les centres d’appels marocains proposent des formations continues en permanence pour assurer un service irréprochable en vue de satisfaire au mieux le client.
Profitez des compétences des centres de contact marocains et leurs ressources humaines hautement qualifiées pour délocaliser vos activités en toute sérénité.
Besoin de plus de renseignements sur l’externalisation au Maroc ? Appelez-nous au +33 1 84 79 28 20 ou adressez-nous un mail via notre formulaire de contact.
Ce projet est le fruit de la collaboration entre le Maroc et la République de l’Inde en vue de promouvoir le développement des compétences dans le secteur des technologies des informations (IT).
Selon un communiqué de l’Institut national des postes et télécommunications (INPT), l’accord de partenariat entre le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique et le ministère des Affaires étrangères de l’Inde permettra d’augmenter le niveau de l’IT des Marocains.
La réussite de ce projet réside en grande partie à l’association des ressources complémentaires des deux nations. Un appel à candidatures a été lancé pour les personnes qui souhaitent s’inscrire et suivre la formation. Un premier groupe a déjà commencé à tester le projet et un autre groupe est attendu ce mois-ci.
L’association de l’INPT et le « Centre for Development of Advanced Computing » (créé par ministère de la communication et des technologies de l’information de l’Inde) envisage de proposer des formations qualifiantes en anglais à destination des jeunes dans les filières scientifiques, informatiques ou techniques.
Le centre maroco-indien vise à mettre en valeur le partage du savoir, d’apprentissage, de connaissances scientifiques et technologiques avec des programmes liés à des thématiques en matière de développement IT. Ainsi, le centre propose des dispositifs tels que le génie logiciel, la création des sites, la programmation Java, la gestion des projets IT entre autres.
Grâce à ce projet, le Maroc est pressenti pour devenir un hub numérique d’excellence en Afrique. En outre, des solutions sont proposées pour diminuer la facture numérique et donner la possibilité aux entreprises de tirer le meilleur parti des technologies numériques. L’institut est aussi considéré comme un centre de coopération plurilatéral avec un projet d’accompagnement des dirigeants des nations africaines.
Le centre de 600 m² est équipé de ressources et infrastructures suffisantes (matériel informatique, progiciel IT, bibliothèque équipements) pour répondre aux besoins de formation.
Pour en savoir plus sur les infrastructures IT et l’externalisation des activités au Maroc, appelez-nous au +33 1 84 79 28 20 ou adressez-nous un mail via notre formulaire de contact.
Orange Maroc propose un meilleur réseau 4G avec le déploiement de la 4G+ pouvant atteindre les 500 Mb/s. Grâce à son accord de partenariat avec le groupe chinois Huawei, l’opérateur garantit le lancement du réseau « le plus rapide au Maroc ».
Lors d’un point de presse, M.Mohamed Bennis, directeur de planification réseau et ingénierie chez Orange Maroc, a confié que les consommateurs accéderont à un débit allant jusqu’à 50 Mb/s dans des sites des grandes villes marocaines comme Casablanca, Marrakech ou encore Tanger. Le responsable du projet d’amélioration a précisé également que les clients possédant des smartphones compatibles verront leur débit augmenter jusqu’à 30 %.
Ce projet de fournir du haut débit s’avère réalisable grâce à l’association de différentes techniques, notamment l’agrégation des fréquences radio, la modulation optimisée pour bénéficier de meilleurs débits ainsi que la technologie Massive MIMO.
Cette avancée technologique permet le téléchargement d’un fichier de 1 Go en 25 secondes seulement. Selon un test pratiqué sur le site du boulevard Al Qods à Casablanca, le débit a pu atteindre 455 Mb/s. Cependant, l’utilisateur doit avoir un appareil compatible pour pouvoir profiter de ce service. Orange Maroc a précisé toutefois que le débit peut être affaibli pour les raisons suivantes :
Il faut surtout rappeler qu’Orange Maroc envisage d’étendre son réseau en 2018 sur d’autres sites au sein du territoire marocain en vue de permettre aux clients d’accéder au très haut débit mobile.
Encore une autre façon de démontrer la tendance du Maroc à vouloir proposer les solutions les plus innovantes et bénéfiques en matière d’infrastructures technologiques, une des principales raisons qui favorise l’externalisation dans le pays.
Source : https://www.tic-maroc.com/2018/02/orange-maroc-ameliore-la-qualite-de-son-reseau-4g.html
CGI, le géant canadien en TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) s’est récemment lancé dans un nouveau projet. Celui d’ouvrir un nouveau centre d’excellence à Fès. Un projet déjà concrétisé donc puis que l’inauguration est prévue pour le mardi 20 février 2018 au technoparc, Fès Shore Park.
En effet, pour CGI, le Maroc n’est plus un simple choix. C’est une évidence. L’entreprise de services de technologies de l’information en est à son 3ème centre sur le territoire marocain. Après avoir été conquise par Rabat, la capitale, et Casablanca, le géant se déploie maintenant à Fès.
Pour CGI, son implantation à Fès n’est qu’une continuité de sa stratégie. Les locaux seront situés dans le parc privé de 20 hectares de Fès Shore. Inauguré en 2012, le technoparc offre des infrastructures à la pointe de la technologie et performantes. De plus, c’est un cadre idéal pour les futurs employés du centre d’excellence. Fès Shore a été conçu sur le modèle d’un campus d’entreprise avec espace détente et ergonomie stimulante.
Comme nous l’avons mentionné, l’entreprise canadienne est déjà familière avec le mode de travail marocain. Et à en croire la tournure qu’ont pris les choses, elle est on ne peut plus satisfaite des infrastructures et de la main d’œuvre.
CGI emploie actuellement 700 personnes dans le pays. Ces derniers sont spécialisés en services applicatifs, en infrastructure et support divers. Ils opèrent sur différentes technologies comme le CRM, le Data Management, ou l’ERP entre autre.
L’ouverture de la nouvelle branche est donc vu d’un très bon œil par la population marocaine. En plus de générer de l’emploi, l’entreprise spécialisée apportera plus de connaissance technique à la main d’œuvre existante. Cela aura pour effet d’attirer plus d’investisseurs de ce type sur le territoire.
Ayant vu le jour en 1976 comme une entreprise indépendante, CGI s’est développée et est maintenant un groupe. Le groupe est d’ailleurs considéré comme étant la 5ème plus importante entreprise de ce genre au niveau mondial. CGI traite les services en technologies de l’information et la gestion des processus d’affaires.
En outre, CGI offre plus de 150 solutions et services à des milliers de clients. Et ce grâce à près de 68 000 employés à travers le monde. Avec près de €10 milliards de revenus annuels, le groupe est devenu une référence dans le secteur TIC international.
Vous aussi souhaitez tenter l’expérience marocaine? N’hésitez pas à nous contacter pour trouver votre prestataire.
https://www.infomediaire.net/tic-un-3eme-centre-marocain-pour-le-geant-mondial-cgi/
https://www.cgi.fr/news/ouverture-centre-d-excellence-cgi-fes
Pour ce qui du secteur des TIC, l’externalisation au Maroc comporte de nombreux avantages. Les investisseurs optant pour le Maroc bénéficient avant tout de la proximité du pays avec l’Europe. En sus de cela, le Maroc jouit d’infrastructures modernes, d’une bonne stabilité politique et de ressources humaines hautement qualifiées. Le Maroc rassemble tous les ingrédients sont pour réussir son projet dans la région maghrébine. Il va sans dire que les tarifs très compétitifs sont aussi un avantage non-négligeable.
Comme mentionné plus haut, ce pays d’Afrique du Nord est à proximité de l’Europe. Cette situation géographique mais à profit un faible décalage horaire. De plus, les investisseurs ou les donneurs d’ordres souhaitant se rendent sur le terrain n’ont pas à faire de longs déplacements. C’est un facteur clé puis que certaines entreprises souhaitent avoir une présence physique dans la société sous-traitante afin de garder un certain contrôle sur leurs activités.
Selon le rapport annuel de la Banque Africaine De Développement, le Maroc est classé 5ème d’Afrique pour les infrastructures. Le pays devance la plupart de ses voisins d’Afrique du Nord. Le gouvernement marocain met tout en œuvre pour attirer le plus d’investisseurs. Les infrastructures sont un élément clé surtout pour ce qui est du développement du secteur des TIC. Les activités liées à ce secteur se déroulent majoritairement à distance. De ce fait, les entreprises tels que les centres d’appels et centres de contacts doivent rassurer les clients étranger que les opérations peuvent se faire avec fluidité comme elles l’auraient été on onshore. Les faibles coûts de l’eau, du transport, d’électricité contribuent grandement à l’expansion des investissements permettant aux entreprises marocaines de proposer des coûts très compétitifs.
Un des facteurs clé recherché par les investisseurs est la stabilité politique. Ce pays de d’Atlas en possède. Depuis que le roi Mohamed 6 a pris les rênes du pays en 1999, il travaille en étroite collaboration avec les autorités pour mener à bien son projet de modernisation. Il a modernisé la région zone franche de Tanger qui compte plus de 475 d’entreprises étrangères. D’ailleurs le pays figure dans le Top 10 des investissements en Afrique.
Avec sa population de 35 millions d’habitants dont près de la moitié maîtrisant le français, le Maroc se positionne comme une destination stratégique pour l’externalisation de services visant le marché européen. Le Maroc abrite de plus en plus centres d’appels et centres de contacts offrant des services variés et de qualité. Et ce grâce à une population éduquée et qualifiée. Ils n’ont aucun mal à trouver des employés capables de répondre aux attentes de leurs clientèles.
Le Maroc maintien une solide réputation pour les investissements. Ce pays d’Afrique du Nord à tout pour évoluer : une bonne gouvernance, une vision de modernisation, une population qualifiée et des infrastructures de qualité.
[Source] http://www.leseco.ma/les-cahiers-des-eco/afrique/63075-le-maroc-5e-en-afrique.html
[Source] http://www.huffpostmaghreb.com/2017/05/04/ide-classement-maroc_n_16408706.html
91 % des professionnels Marocains soulignent l’importance de la sécurité informatique. C’est ce que révèle l’enquête de Kapersky Lab, en partenariat avec le cabinet d’études Averty, sur les comportements et attitudes des professionnels liés à la sécurité informatique au Maroc.
Nous connaissions tous la position prédominante du Maroc dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Après avoir été désigné comme l’une des nations les plus sophistiquées du monde par le rapport Global competitiveness 2015 de Genève, l’Empire chérifien a un nouvel objectif à atteindre : renforcer son implication en matière de protection informatique.
L’étude de Kapersky Lab a été faite en ce sens pour évaluer la situation de la cybersécurité au Maroc. Avant d’aller plus loin, il faut savoir que l’enquête a réuni 714 personnes, âgées de 21 ans et plus. Elles sont réparties sur 40 villes (dont 26,5 % de l’axe Casablanca-Rabat, 12,5% d’Agadir, 9 % de Marrakech et 8 % de Fès) et exercent dans 26 domaines d’activité différents et des entreprises de toute taille. L’ensemble des répondants indiquent qu’ils font usage d’un support électronique dans le cadre professionnel : 46,2 % utilisent des ordinateurs fixes, 28,8 % des ordinateurs portables, 30,1 % ont plutôt recours aux smartphones, alors que 6,9 % utilisent des tablettes.
Pour lutter contre les cyberattaques, une grande majorité des sondés (84.6 %) précisent avoir recours principalement à l’antivirus. Ainsi, 63 % des menaces informatiques les plus fréquentes s’avèrent être des virus contre 21.4 % qui sont des logiciels malveillants et 16.9 % causant la perte de données. Et 21 % des entreprises révèlent avoir déjà subi une cyberattaque.
Il faut noter aussi l’intervention du département de l’informatique dans seulement 50 % des cas des problématiques. Le reste des répondants confient que c’est soit l’utilisateur, soit un prestataire externe de l’entreprise, des collègues ou des connaissances en dehors de l’entreprise qui s’en occupent.
En ce qui concerne les rançongiciels tels que Wanacry et Petya, près de 80 % pensent être susceptibles de ces attaques. Julien Pulvirenti, responsable des ventes pour l’Afrique du Nord, est très concerné et fait un appel contre ces dangers pour la sécurité informatique. Il propose en ce sens de miser sur l’éducation et la formation pour « lutter efficacement contre la cybercriminalité ».
En effet, 40 % des personnes interrogées disent avoir déjà branché sur leurs terminaux des clés USB étrangers et 33 % affirment avoir au moins une fois cliqué sur des fichiers envoyés par des inconnus. De plus, 46 % confient ne pas changer de mots de passe – un facteur qui place directement l’utilisateur dans le collimateur des pirates informatiques. Et près de 30 % ne tiennent pas compte des règles de sécurité, comme lorsque l’on retarde les mises à jour par exemple.
Pulvirenti aspire à ce que « les investissements technologiques et humains en la matière deviennent des priorités.» Selon lui, « internet étant maintenant devenu un pilier de nos existences, la cybersécurité doit faire partie intégrante de l’éducation, tout au long de nos vies, autant d’un point de vue personnel que professionnel ».
Besoin de plus de renseignements sur l’externalisation des activités au Maroc ? Contactez-nous.